Le sabre est traditionnellement la première arme enseignée. Avec son tranchant d’un seul côté, il est aussi impropre aux piqués. Cela rend son maniement simple et ses techniques limitées.
Son alliage est d’un acier unique et dur pour lui conférer un tranchant sur toute sa longueur. Cela le différencie de l’épée qui a un double alliage, souple pour le corps de la lame et dur pour le tranchant de la pointe. C’est cet alliage qui donne à l’épée une harmonie yin-yang qui en fera une arme mythique utilisée aussi pour les rituels et l’exorcisme.
Si l’épée tient à la fois de l’énergie du feu et de l’eau pour être pratiquée « comme le mouvement de la queue du dragon », le sabre est vraiment le tranchant de l’élément métal. Le mouvement du métal tranche entre le blé et l’ivraie. Purificateur, il permet aussi de mettre de l’ordre dans l’espace. Le tigre a cette fonction dans la nature et est naturellement associé à cet élément.
Le sabre se pratique avec « l’énergie du rugissement du tigre ». C’est un style puissant et court.
Votre enseignant
Laurent Rochat
Professeur de violon alto au Conservatoire de Musique de Genève je m’adonne aux arts martiaux chinois depuis bientôt 40 ans. Passionné de Chine, j’ai beaucoup voyagé et reçu mon enseignement sous forme d’un compagnonnage traditionnel.
Mon approche des arts martiaux est centrée sur « l’art du vivre ensemble ». A ce titre j’ai animé des ateliers de « rééducation au toucher » pour des enfants ayant subi des « abus sexuels aggravés pour l’association « innocence en danger » et j’ai donné des cours de stratégie corporelle dans la section pré-professionnelle d’art dramatique du conservatoire.
Je suis détenteur d’un BEES d’éducateur sportif avec une spécialisation en arts martiaux chinois et j’ai été plusieurs fois médaillé tant en championnats de France qu’au niveau européen.