À Propos

Votre enseignant

Laurent Rochat

Je suis tombé en amour pour la culture chinoise à 16 ans lors d’une tournée orchestrale dans l’empire du milieu. L’une des meilleures manières d’aborder une culture si lointaine de la nôtre est d’en étudier un Art. J’ai pris l’option d’étudier les Arts Martiaux, voyant dans cette pratique la possibilité d’aborder le thème de la confrontation et de la violence, et d’aller chatouiller ainsi la colère essentielle qui m’habitait alors.

J’ai commencé par étudier le Taiji Quan, le Kung Fu Vietnamien et le Kung Fu Shaolin et j’ai touché de très loin les Arts Martiaux brésiliens et russes.

Lors d’un épisode de maladie auto-immune extrêmement handicapant, la pratique musicale m’était devenue exclue tant les douleurs au dos et aux articulations périphériques étaient intenses…. Cette maladie aurait du me laisser dans d’incessantes crises chroniques, et d’être médicamenté à vie. J’ai décidé de reprendre tout mon « parcours corporel » à zéro. J’ai étudié le Shiatsu tout en approfondissant mes connaissances en médecine chinoise et repris complètement mon approche des Arts Martiaux. Les douleurs ont disparu peu à peu et je peux dire maintenant que je ne sais plus ce qu’est une douleur articulaire et ce depuis 33 ans. Au grand dam de mon rhumatologue, j’ai cessé toute médication et autre perfusion de cortisone. Je me suis préparé à la compétition et j’ai remporté plusieurs médailles tant au niveau national français qu’au niveau européen, me présentant en compétition techniques mais aussi de lutte chinoise ( Tui Shou).

L’enseignement des Arts Martiaux Chinois et dès lors devenu l’une de mes activités professionnelles ; d’abord en France puis en Suisse. J’ai formé des compétiteurs médaillés ainsi que plusieurs enseignants et je continue d’intervenir dans différentes structures de formation continue.

Je continue de me perfectionner régulièrement en Chine.

Toujours à la recherche d’un « mieux vivre ensemble », j’ai continué d’explorer les « Arts Martiaux » à l’aune de cette motivation. Dès lors, la particularité qu’a développé ma pédagogie m’a amené à être engagé pour des stages de « rééducation au toucher » pour des enfants victimes d’abus sexuels ( dans le cadre de l’association « innocence en danger »). J’ai eu également le plaisir de donner un cours de « stratégie corporelle » au département d’Art Dramatique du Conservatoire de Musique De Genève. J’ai du reste commencé à y enseigner le Shiatsu que j’avais appris quelques années auparavant et que je n’ai cessé de perfectionner lors de mon parcours de compagnonnage tant occidental qu’asiatique.